Cadastre
Un SIG est un Système d’Informations Géographiques. C’est une associtation entre des outils, des données et des personnes. Il permet de représenter/modéliser géographiquement ce qui est présent sur un territoire donné et d’y associer des informations utiles.
Les applications d’un SIG peuvent être larges, allant du « simple » souci de cartographier l’espace (l’aléa inondation le long d’un cours d’eau par exemple) à des besoins d’analyse plus complexes (la simulation d’un épisode de crue). La localisation des phénomènes étant capitale dans un environnement de plus en plus contraint, le SIG est aujourd’hui largement déployé comme outil de gestion urbaine ou de concertation et aide à la décision. Aujourd’hui et depuis une dizaine d’années, de nombreuses structures – publiques et privées développent leur SIG pour des besoins propres et pour satisfaire une nouvelle économie de service.
Il faut prendre en compte sa possibilité d’utiliser différentes sources de données pour faire du traitement spatial
En particulier, un SIG classique propose cinq activités principales qui sont géographiquement liées : l’affichage, l’acquisition, l’abstraction, l’analyse et l’archivage.
Les SIG métiers ont des domaines d’application réduits : développés pour répondre à des besoins spécifiques dans un domaine d’activité donné. Il fournit naturellement des fonctions métiers qui permettent de véritables opérations pour les gestionnaires.
La première étape d’analyse et de définition des besoins est particulièrement cruciale et conditionne l’ensemble du processus. Le gestionnaire du territoire doit ici définir à quelle finalité le SIG est destiné. La rédaction d’un cahier des charges incluant l’identification des besoins s’avère souvent nécessaire.
Le cadastre littéral (fichiers MAJIC III) est diffusé annuellement par les services de la DGFIP. Le cadastre cartographique (PCI vecteur) est lui diffusé tous les 3 mois. La majorité des solutions SIG mettent à jour le cadastre cartographique en même temps que le cadastre littéral, c’est à dire une fois par an. Avec le SIG Mon Territoire Carto, vous êtes assurés d’avoir la version la plus à jour disponible du cadastre cartographique, c’est à dire 4 fois par an. Grâce à la gestion optimisée de l’historique des parcelles, l’accès aux parcelles en vigueur et aux parcelles périmée devient transparent pour les utilisateurs.
Le fond de plan cadastral constitue souvent la couche principale d’un SIG car il sert de référence à toutes les autres informations géographiques. Le cadastre littéral (exemple le nom du propriétaire d’une parcelle) n’est pas une information libre et celle ci doit être demandée directement à la commune. Depuis début 2021, les parcelles dont les personnes morales sont propriétaires sont rendues publiques par la DGFIP. Mon Territoire Carto et Horizon vous permettent donc de consulter le nom des propriétaires de toutes les parcelles de France appartenant aux personnes morales.
Le système d’information géographique (SIG) est un outil puissant d’observation des territoires et d’analyse spatiale.
Combinant les informations géographiques et statistiques, il permet de cartographier et de quantifier les dynamiques territoriales.
Les fichiers fonciers standards appelés fichiers MAJIC III comprennent des renseignements relatifs aux propriétés bâties et non bâties.
Les fichiers fonciers bénéficient d’informations détaillées sur les parcelles, locaux et propriétaires, elles donnent de nombreux indicateurs à forte plus-value : classification des propriétaires, typologie du bâti, etc. On parle de cadastre littéral.
Se sont des fichiers livrés bruts, difficiles à exploiter par les collectivités, qui peuvent profiter de SIG comme Mon Territoire Carto pour les lire avec l’aide de la cartographie.
Les données MAJIC 3 sont distribuées par l’organisme local gestionnaire (département, CRIGE,…) uniquement aux structures publiques.
Si vous êtes une collectivité, vous pouvez les demander puis les visualiser dans notre application Mon Territoire Carto.
Depuis début 2021, les parcelles propriétés de personnes morales sont diffusées par la DGFIP. Mon Territoire et Horizon Carto permet à tous de consulter le nom des propriétaires de toutes les parcelles de France si elles sont des personnes morales.
Le nom des Propriétaires Personnes Morales (PPM) est une information ouverte (open data) que nous réutilisons fréquemment avec l’aide de notre API Open MAJIC. C’est grâce à cette technologie, que nous faisons apparaitre les noms des propriétaires personnes morales dans notre application HORIZON pour permettre à tous de trouver le PPM d’une parcelle, ou inversement, de taper le nom d’une personne morale pour visualiser cartographiquement et exporter toutes les parcelles et locaux lui appartenant sur la commune, la région et même France entière.
Les noms des propriétaires personnes privées ne sont communiqués, sur les SIG, qu’aux collectivités disposant des MAJIC (Matrices cadastrales de leur commune) et aux géomètres-experts et notaires accédant au SPDC (Serveur Professionnel des Données Cadastrales).
Vous pouvez obtenir un relevé de propriété en vous adressant à la mairie de la commune où se trouve le terrain en question ou bien vous adresser à un notaire. Depuis Mon Territoire Carto, vous pouvez également éditer un relevé de propriété si vous êtes une collectivité et avez interfacé votre logiciel d’instruction des Autorisation des Droits des Sols (ADS) à cette application.
Vous les trouverez en mairie aux archives départementales (en série 3P, parfois sur le site des AD) pour le cadastre ancien. Plus simplement, vous les trouverez également depuis Mon Territoire Découverte qui reconstitue en quelques clics pour vous, l’historique des parcelles. Grâce à la gestion optimisée de l’historique des parcelles, l’accès aux parcelles en vigueur et aux parcelles périmée devient transparent pour les utilisateurs.
APIs
Une Application Programming Interface (API) – interface de programmation d’applications en français – est une interface applicative qui permet le « dialogue » entre différents logiciels.
Utilisés dans le contexte du world wide web, les API offrent principalement un point d’accès unique à des ressources structurées ; ainsi quel que soit le code informatique utilisé, la formulation de la « question » posée à une API reste toujours la même. Les réponses retournées sont généralement exprimées dans un format orienté objet tel que le JSON. Outre la notion de « point d’accès unique », les API permettent par nature d’abstraire complétement le modèle de données -parfois complexe- des ressources exposées. Sogefi a construit toute une série d’API cartographiques adaptées à une utilisation par des applications web. Ces API offrent un canal d’accès inédit à des référentiels nationaux maintenus à jours tels que les parcelles cadastrales ou les contours des communes.
L’utilisation d’API permet aux développeurs d’applications de s’affranchir complétement de la gestion d’accès aux données sources. Ils peuvent donc se focaliser sur le développement des fonctionnalités métier du logiciel.
Les API sont un exemple signficatif d’interopérabilité entres logiciels. Les API de Sogefi vous offrent un point d’accès unifié à des données officielles maintenues à jour par nos équipes d’intégrateurs. Nous vous garantissons un accès à toute la richesse des données géographiques à échelle parcellaire founit par l’État (données publiées en opendata sur la plateforme Étalab).
Nos API sont concues pour répondre à des questions de type « recherche multi-critères » pour vous permettre de cibler rapidement les informations qui vous interessent.
Les API Sogefi traitent essentiellement de données à échelle parcellaire :
- objets du plan cadastral (dont les parcelles)
- généalogie des parcelles cadastrales
- emprises des ventes immobilières
- emprises des permis de construire
- documents d’urbanismes (PLU / CC)
- contours administratifs (dont communes et intercommunalités)
Voirie
Le gestionnaire de la voirie est responsable de l’entretien de la voirie communale afin de maintenir sa qualité. Il est donc chargée du maintien ou du rétablissement des qualités superficielles de la chaussée (uni, rugosité, imperméabilité, modification des tracés etc.), des accessoires de la chaussée (nivellement, curage, désherbage, débroussaillage, rétablissement des trottoirs et pistes cyclables, entretien des talus, etc.), et du maintien des conditions d’écoulement des eaux, la mise en état ou le maintien de la signalisation.
Lire notre article : Connaître et qualifier l’état de la voirie communale et intercommunale
Un Plan Pluriannuel d’Investissement est mis en place pour définir sur 5 ans les budgets nécessaires au bon fonctionnement du service voirie. Il se base sur les investissements longs termes incluant le financement des travaux préventifs ou de réparation. Ce Plan est basé sur la taille du réseau routier et son diagnostic qualitatif. Le budget est déterminé par les conseillers municipaux, il est voté annuellement au plus tard le 15 avril. Sogefi aide à la réalisation de ce Plan Pluriannuel d’Investissement grâce à notre outil de gestion Mon Territoire Voirie. Le bordereau de prix est intégré dans Mon Territoire Voirie pour calculer le montant des travaux automatiquement en fonction des opérations choisies. Les travaux sont suivis dans le temps et la fiche travaux peut être édité automatiquement.
Lire notre article : Comment le diagnostic/audit de voirie permet de mieux gérer mon budget ?
Des outils de gestion de la voirie existent. Ils permettent d’en obtenir une vue cartographique, d’en voir en quelques clics l’état, la signalisation, etc. et d’en gérer les travaux.
Élus et services techniques des collectivités peuvent utiliser Mon Territoire Voirie, outil permettant de recenser les routes d’un territoire, mais aussi de gérer ces dernières à l’aide de rapports et d’un suivi d’avancement des travaux. Les techniciens peuvent en quelques clics seulement commenter l’état de la voirie (chaussée, ouvrage d’art, signalisation) et illustrer leurs propos d’une photo. La direction peut accéder à ces informations, prévoir les travaux, anticiper les budgets et les plannings des équipes.
Lire notre article : Connaître et qualifier l’état de la voirie communale et intercommunale
Vous pouvez faire appel à un bureau d’études qui fera l’inventaire des ouvrages de votre commune lors de visites de recensement. Le chargé de ce relevé vous confiera un carnet de santé par ouvrage retranscrivant l’entretien et la surveillance nécessaire. En plus de vous équiper d’un outil de gestion de votre voirie avec notre application Mon Territoire Voirie, nous vous proposons un ensemble de prestations pour avoir un référentiel voirie fiable et à jour. Ceci passe par la réalisation du référencement de vos ouvrages d’art et par leur localisation dans nos outils cartographiques, pour vous permettre de savoir :
- Où ils sont localisés,
- Dans quel état ils sont,
- Quels sont les travaux à prévoir,
- Pour quel budget,
- Comment programmer et prioriser les travaux.
Lire notre article : Connaître et qualifier l’état de la voirie communale et intercommunale
Le classement est l’acte administratif permettant à une voie de lui donner son caractère de voie publique. Nous vous accompagnons dans la mise en place du tableau de classement de la voirie communale. Celui-ci, une fois complet et à jour vous permet une recherche facile des voies par commune ainsi que la récolte de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF).
Lire notre article : La fiabilisation de vos tableaux de classement de la voirie communale peut avoir un effet positif sur la DGF
La voirie communale est une voie ou place publique ouverte à la circulation. Elle regroupe la chaussée et toutes les dépendances qui permettent d’en assurer le fonctionnement (accotements, trottoirs, fossés, talus, arbres, murs de soutènement, aqueducs, ouvrages d’art etc.). Elle ne peut être parfois être réservée au seul usage des riverains.
Un gestionnaire de voirie est un logiciel ou une application développée pour assister à la gestion du patrimoine routier. Ce type d’outil est destiné aux services techniques des collectivités et aux décideurs.
L’outil Mon territoire Voirie est l’allié du gestionnaire de voirie. L’outil innovant de gestion technique et budgétaire Mon Territoire Voirie à destination des services techniques, permet la centralisation des informations en un seul outil et vous facilite la gestion de la chaussée et ses accotements au quotidien après au audit des voies.
SOGEFI a conçu Ma Tablette voirie. À partir de sa tablette, le technicien voirie relève, les différentes dégradations qu’il observe sur la chaussée, leur gravité et étendue.
- Fissures,
- Nids de poules,
- Affaissements,
- Faïençage,
- Arrachement,
- Affaissement de rive,…
Ces informations géoréférencées remontent directement dans l’outil de gestion des voies Mon Territoire Voirie.
TLPE
La Taxe Locale sur les enseignes et Publicités Extérieures (TLPE) est un impôt instauré de façon facultative par la commune ou l’établissement public de coopération intercommunal (EPCI), sur le territoire desquels sont situés les dispositifs publicitaires. Elle est dûe par l’exploitant du dispositif publicitaire, le propriétaire ou celui dans l’intérêt duquel le dispositif est réalisé. Son montant varie selon les caractéristiques des supports publicitaires et la taille de la collectivité (Voir le tableau réglementaire).
La Taxe Locale sur les enseignes et Publicités Extérieures (TLPE) est dûe sur les supports existant au 1er janvier de l’année d’imposition.
La taxe s’applique à tous les supports publicitaires fixes, extérieurs, visibles d’une voie publique, suivants :
- dispositifs publicitaires : tout support susceptible de contenir une publicité, comme les panneaux publicitaires par exemple,
- enseignes : toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble, ou situé sur un terrain, portant sur une activité qui s’y exerce,
- pré-enseignes : toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité, y compris les pré-enseignes dérogatoires respectant l’environnement.
La superficie imposable est celle du rectangle formé par les points extrêmes de l’inscription, forme ou image. L’encadrement n’est pas taxé. Les supports sont taxés par face : un panneau publicitaire recto-verso ou une enseigne à double-face sont taxés sur les 2 faces. Si un dispositif non numérique permet l’affichage successif de plusieurs affiches (affichage déroulant), les tarifs sont multipliés par le nombre d’affiches effectivement visibles.
À savoir :
Si le support publicitaire est créé après le 1er janvier, la taxe est due à partir du mois suivant celui de sa création. S’il est supprimé en cours d’année, la taxe n’est pas due pour les mois postérieurs à sa suppression.
Sont exonérés de la taxe les dispositifs ou supports suivants :
- affichage de publicités non commerciales,
- dispositifs concernant des spectacles,
- supports prescrits par une disposition légale ou réglementaire (panneaux électoraux par exemple) ou imposés par une convention signée avec l’État,
- localisation de professions réglementées (plaques de notaires, de médecins, etc.),
- panneaux de signalisation directionnelle relatifs à une activité ou à un service proposé,
- panneaux d’information sur les horaires ou moyens de paiement de l’activité exercée (pour les tarifs à condition que la superficie cumulée du support ne dépasse pas 1 m²),
- enseignes de moins de 7 m² en surface cumulée, sauf délibération contraire de la collectivité.
Par ailleurs, les collectivités territoriales peuvent instaurer, sur délibération, une exonération totale ou une réduction de 50 % sur, par exemple :
-
- les enseignes non scellées au sol de moins de 12 m²,
- les pré-enseignes (inférieures ou supérieures à 1,5 m²)
- les dispositifs publicitaires dépendant des concessions municipales d’affichage, ou apposés sur du mobilier urbain (abri-bus par exemple) ou les kiosques à journaux,
peuvent faire l’objet d’une réduction de 50 % les enseignes dont la superficie est comprise entre 12 m² et 20 m².
L’exploitant du dispositif publicitaire, redevable de la taxe, doit effectuer une déclaration annuelle auprès de la mairie ou de l’EPCI :
- avant le 1er mars de l’année d’imposition pour les supports qui existaient au 1er janvier,
- dans les 2 mois suivant la création ou la suppression des dispositifs.
La déclaration comprend notamment la superficie, la nature, le nombre et la date de création ou de suppression de chaque support publicitaire. Certaines mairies mettent en ligne le formulaire de déclaration ou permettent d’effectuer la déclaration directement en ligne. À vérifier sur le site internet de votre mairie. Une contravention de 4e classe (750 €) s’applique en cas de non-déclaration, de déclaration hors délai, ou de déclaration inexacte ou incomplète. Chaque support donne lieu à une infraction distincte. En cas d’omission ou d’inexactitude dans la déclaration, le maire ou l’EPCI peut mettre en demeure l’exploitant de la mettre en conformité ; celui-ci dispose de 30 jours pour faire valoir ses arguments. En cas d’absence de déclaration, l’exploitant est mis en demeure de la produire dans les 30 jours. À défaut, un avis de taxation d’office lui est envoyé, avec un nouveau délai de 30 jours pour faire valoir ses observations. La taxe est payable à partir du 1er septembre de l’année d’imposition.